Piloté avec l’institut Xerfi Spécific, le baromètre mis en place par la Confédération des Grossistes de France (CGF) porte sur plusieurs indicateurs clés qui évaluent la santé de l’ensemble du secteur, mais aussi de chacune des 5 grandes familles étudiées, dont celle qui nous intéresse en premier lieu, « les produits agricoles et alimentaires ». Avant tout le chiffre d’affaires estimé de ce secteur aurait enregistré une hausse d’environ 9 % par rapport à la même période en 2022. Si l’inflation toujours galopante se répercute encore largement sur la croissance du chiffre d’affaires, cette forte montée des prix a un impact négatif sur les volumes vendus (les consommateurs étant contraints de réduire leurs achats face à cette flambée des prix). Sur l’ensemble des douze derniers mois, le rythme de progression du chiffre d’affaires reste soutenu, à hauteur de +14,5 %.
Forte hausse de l’activité des surgelés
On notera que l’activité du segment des surgelés (en forte hausse), suivis des produits laitiers et d’épicerie ainsi que celui des boissons a tiré le commerce de gros alimentaire vers le haut. Sachant que les chiffres d’affaires des surgelés avaient déjà progressé plus nettement que la moyenne sur le trimestre précédent. Quant à l’évolution prévue des tarifs fournisseurs de marchandises (hors frais de logistique et de fonctionnement), Les professionnels sondés sont autant à prévoir une augmentation des tarifs qu’à anticiper une diminution (21 %).
Le 2e trimestre 2023 est encore marqué par une part importante d’entreprises déclarant rencontrer des difficultés de recrutement, soit trois quarts des grossistes. C’est tout de même moins qu’au 1er trimestre 2023 (où 90 % d’entre eux déclaraient des difficultés de recrutement). Parallèlement, et malgré des perspectives incertaines, le commerce de gros alimentaire continue d’être un secteur qui recrute avec des intentions d’embauche qui se stabilisent autour des entreprises.