Le groupe pâtissier glacier poursuit son ancrage dans le Grand Est via l’acquisition de deux nouveaux outils de production.
Fort de 4 unités de production, le Groupe Erhard s’est forgé en quelques décennies une solide réputation aussi bien sur le marché de la glace que sur celui des desserts et la pâtisserie industrielle. Qu’il s’agisse aujourd’hui d’entremets pâtissiers, de desserts frits comme les beignets et donuts ou encore de crèmes glacées et sorbets, le fabricant développe une large gamme de produits sous sa propre marque, tout en travaillant sur des recettes spécifiques développées à la demande pour ses clients distributeurs. Plus récemment, Erhard s’est même positionné sur le créneau du mochi, le dessert traditionnel nippon. Pour mémoire, le groupe a signé en 2017 un accord de partenariat avec la société japonaise Morinaga Gyunyu Haikyu pour la fabrication de mochis glacés dans ses ateliers de Masevaux dans le Haut-Rhin. Morinaga est un spécialiste des mochis, réalisés à base pâte de riz cuit à la vapeur, dans la pure tradition japonaise. Mais ce début d’année marque une nouvelle étape dans sa stratégie d’investissements soutenus avec deux nouveaux sites dans son giron.
Mini produits et pâte à choux au menu
Erhard annonce l’acquisition d’une unité de production spécialisée dans les mini produits de type gougères et chouquettes. Racheté en septembre dernier, l’outil est implanté sur la commune de Tailly, au sud de Beaune en Côte D’Or. Essentiellement concentrée sur les gougères et chouquettes, son expertise sera prochainement étendue au feuilletage sucré et aux gâteaux de voyage, notamment financiers et madeleines. En parallèle, le groupe familial annonce la création d’une nouvelle usine à Besançon en cours de livraison, qui sera entièrement dédiée à la production de desserts de pâte à choux prêts à consommer ou semi-finis. Erhard entame donc cette nouvelle année en s’appuyant sur six outils de production spécialisés, un effectif de 500 salariés et une largeur de gamme étendue à de nouvelles familles de produits. Son chiffre d’affaires devrait dépasser la barre des 70 millions d’euros en 2019.