La marque leader du surgelé salé sort une nouvelle gamme de poissons panés, jouant davantage sur les textures de l’enrobage et ciblant des consommateurs adultes.
À compter du mois de juin, Findus pousse dans le rayon une nouvelle offre de recettes de poissons panés fédérés sous la gamme l’Atelier Poisson. L’offre entend rompre avec les codes un peu vieillissants du poisson pané au rayon surgelé. Un segment dont les ventes s'élèvent à 164 M€, sur lequel la marque est certes déjà très implantée, totalisant 73 % de part de marché, en croissance de 10 %, lorsque la MDD est à + 0,9 % (source IRI : CAM à P3 en HM-SM-OnLine). Cette forte présence tient en premier lieu à sa marque Croustibat, ciblant les 4 à 12 ans, et plus récemment la gamme Fish & Ships, qui a su trouver son public d’ados et de jeunes adultes depuis son lancement en 2018. Pour autant, Findus estime que la marge de développement reste assez importante, sachant qu’un peu moins de la moitié des foyers achète et consomme du poisson pané. « Nous avons tous intérêt à retravailler cette catégorie, notamment en la ramenant un peu plus dans le quotidien et en élargissant la cible des consommateurs. Pour que ces produits deviennent un vrai Plan A et non plus une simple solution de dépannage », explique Natacha Brouste, manager de la catégorie poisson chez Findus.
Un soin apporté à l’enrobage
La gamme L’Atelier Poisson regroupe trois recettes à base de filet de colin d’Alaska, associé à différentes panures. La première, d’inspiration boulangère, combine plusieurs céréales et graines dans un enrobage jouant sur les effets de textures en bouche. La deuxième s’inspire du panko, une variété de chapelure typique de la cuisine japonaise. Le Panko se caractérise par des miettes plus grandes, plus légères et plus croquantes que les chapelures européennes. Enfin, la troisième, plus traditionnelle, est cuisinée aux herbes avec une pointe d’ail. Avec ces trois recettes proposées en étuis de deux pièces, Findus entend recruter les petits foyers des 30-45 ans, un profil de consommateur qui s’écarte habituellement du cœur de cible du poisson pané. Le PMC* des produits est de 3,49 €. On est donc plutôt dans la fourchette haute, mais le Colin d’Alaska est certifié MSC et les recettes sont cleanées et garanties sans huile de palme, pour un Nutriscore de A ou B suivant les recettes. Des arguments qui ont aussi du poids.